dimanche 3 juillet 2016

Martinique - Açores mai-juin 2016



Nous sommes finalement partis de Martinique le samedi 14 mai 2016. La navigation n’a pas été particulièrement facile : une semaine d’alizés soutenus, une semaine de vent faible, puis une semaine avec des dépressions d’ouest, qui passaient plus bas qu’habituellement. Nous avons mis 22 jours, uniquement à la voile. D’autres ont mis 19 jours, avec un bateau plus grand et 5 jours de moteur.
















Nous sommes d’abord montés au Nord, pour contourner les anticyclones par l’ouest et avoir du vent portant...








































































Nous avons pleinement bénéficié de notre équipement météo, pour naviguer sans trop de difficulté, car les dépressions qui partent du golfe du Saint-Laurent et montent habituellement vers le Nord-Est, sont descendues vers le Sud-Est jusqu’aux Açores. Il y a eu 3 dépressions, dont une très creuse, avec des vents de 55 à 60 Nœuds annoncés. Nous sommes donc redescendus vers le sud, en gagnant vers l’Est, afin de nous protéger et d’avoir des conditions qui restent maniables. 








Nous avons donc bien rallongé la route, mais nous sommes arrivés sans encombre, après quand même quelques grains, dont un à 45 nœuds, qui ont eu raison de notre pavillon tricolore.





































Compte tenu des dépressions très basses, nous sommes allés à l’île de Sao Miguel, dans le groupe du Sud. Là, nous avons d’abord pris le temps de nous reposer et de bricoler. Nous y avons rencontrés de nouveaux et de vieux amis, dont plusieurs de notre région : Geneviève et Henri, de Deauville, venus sur leur RM 12,70 avec leurs amis Brice et Régine de Concarneau ; Stroyan, le hongrois, encore un vagabond des mers, solitaire.


















































































































































Des retrouvailles très amicales avec 
Patrice, le capitaine de l’Alcyone du Commandant Cousteau, côtoyé épisodiquement depuis les années 70, sa femme Catherine et ses amis Jacques et Jean.





























Nous avons passé une semaine de mouillage en mouillage, à tenter d’épuiser la bibliothèque emportée. 

Le cratère du volcan de Vila Franca di Campo crée une petite île, avec un lagon ouvert, qui forme une piscine naturelle








ou encore Ribeira Quente, un petit port et un village du bout du monde, tranquille, paisible et sympathique.










































































































Nous avons accueilli également Claude, Danièle et Annie, pour une soirée sur le bateau, et de grandes ballades dans l’île. 






   











Les lacs vert et bleu de Sete Citades, 






















































































































la petite anse rocheuse de Punta Ferraia, avec ses sources chaudes dans la mer,


















































les fumerolles sulfureuses de Furnas, la piscine chaude et ferrugineuse du Parc de Terra Nostra,





































les plantations de thé, les seules d’Europe, 


























































l’exposition de peinture de Domingo Rébèlo, qui est allé vivre quelques années parmi ses pairs à Monmartre, puis est revenu vivre sur son île pour la peindre,






































et, bien sûr, les églises, qui foisonnent dans le pays.










Enfin, notre vieux compagnon de mer, Christian, nous a rejoint pour l’étape qui nous ramène en France


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