mardi 13 octobre 2015

Espagne septembre 2015






Déjà 1 mois depuis notre dernier message… Nous apprenons à vivre plus lentement, c’est bien agréable et, peut-être salutaire…












Le Golfe de Gascogne s’est passé sans encombres, avec un vent variable, de soutenu, au calme plat.



















Nous avons vu bien sûr des dauphins, et quand même une baleine, à la remontée des fonds vers le plateau continental au nord de l’Espagne ; mais de loin.




Un joli petit oiseau vert est venu se reposer une journée sur le bateau, voire dans le bateau ! Nous l’avons quand même mis dehors quand il a commencé à faire ses besoins sur une couchette. En mer, les animaux sont moins farouches.





Le vent passant à l’ouest, nous avons fait relâche dans le port de Gijon, car le Cap Finistère sait se faire respecter, un peu comme la pointe du Raz chez nous, ou Mizen Head en Irlande. On n’y va pas par n’importe quel temps !  



 Les villes du nord de l’Espagne, à l’est du Cap Finistère, ne sont pas très touristiques ; mais elles dégagent un certain savoir-vivre.



Nous sommes arrivés pour la fête locale de la vieille ville de Gijon. Groupe de percussion dans les rues, chanteur et bal populaire sur la place, concert public, tout le monde était de sortie et l’ambiance était conviviale et bon-enfant. Nous n’avons pas de photos, mais nous avons dansé sur la place au milieu des autochtones, avec un parapluie dans la poche !





































En revanche, l’Espagne ne brille pas par les plans d’urbanisme. Chacun construit à son goût, souvent où il veut, et l’ensemble donne un patchwork de couleurs et de formes pas toujours très harmonieux.










Nous avons également assisté à un festival du rire. Costumes… 










Jeux vidéo qui, comme partout, absorbent les jeunes…











Là, nous avons laissé passer la tempête tropicale « Henri » qui est venue finir sa carrière à travers l’Europe. Bien abrités derrière la digue énorme, les amarres doublées, nous avons eu des rafales de 45 nœuds de vent. La Capitainerie a enregistré davantage.

















Nous en avons profité pour visiter un peu la région, les Asturies. Les spécialités sont le lait et le cidre. Nous n’étions presque pas dépaysés !




A l’est de Gijon, de beaux paysages, de jolis estuaires.






























A l’ouest, une industrie lourde avec des mines de charbon désaffectées et une sidérurgie en action.







X






















Nous sommes allés visiter, au sud, la capitale de la province, Oviedo. La ville médiévale est bien conservée et mérite la visite…

























En outre, on sait où est passé l’or des Aztèques !











Nous sommes repartis avec une veine de vent d’Est. Mais nous avons quand même subi les caprices de cette région avec une accélération subite du vent repassé au sud-ouest au Cap Ortegal. En une minute, le vent est passé de 10 à 25 nœuds ; il faut se dépêcher de prendre directement le 2ème ris.
Nous avons eu des nuits magnifiques en mer, et nous avons le temps de les contempler. J’imagine que, en voyant, comme nous, le croissant de lune se lever, éclairé du côté où le soleil se couche, en voyant le ciel tourner autour de l’étoile polaire au cours de la nuit, en voyant l’étoile polaire baisser sur l’horizon au fur et à mesure que l’on descend vers le sud, comme de jour, en voyant la côte ou les bateaux disparaître du bas vers le haut à l’horizon, on imagine que nombre d’anciens, dans les siècles et millénaires précédents, ont eu l’intuition que les astres étaient des boules, qu’elles tournent les unes autour des autres, et que les terre est un astre… Mais il y a des époques où il ne fallait pas le dire !








Nous avons passé le Cap Finistère de nuit, par beau temps, le 21 septembre, pour fêter l’automne ! Il faut dire que le Cap Finistère joue un peut le même rôle que la Loire, il fait barrière entre les systèmes météo. Il peut faire 35 nœuds de vent au Nord du cap, et beau temps sur la côte, dès le cap passé.






Nous avons du slalomer, toujours de nuit, entre les bateaux de pêche qui, maintenant, travaillent à 2, en tirant un énorme chalut entre les bateaux. Ils mettent un girophare dans la nuit, et ne dévient pas de leur route… même si nous avons priorité.


















Mais les pêcheurs espagnols sont parfois très accueillants, comme les irlandais.  Un chalutier qui nous inquiétait parce qu’il semblait foncer sur nous est passé juste derrière et le pêcheur nous a fait de grands signes en criant : « Have a nice day ! ».





                               
 La pêche, sous toutes ses formes, est une affaire sérieuse.





Ici, ce n'est pas une ferme d'élevage, mais des poissons en liberté.




Nous en avons apprécié les produits en mangeant de délicieux plats de calamares et de chiripones (des minis calamars) pour un prix très sympa. 

Au restaurant, nous étions content d’avoir la télé pour regarder les résultats des élections de Catalogne. Cela nous semble une bonne chose de ne pas aller vers la scission des états existants; la priorité nous semble plutôt à la construction des Etats Unis d’Europe ou encore de l’Europe fédérale.



Ce n’est pas la seule similitude avec l’Irlande : la brumasse est aussi quelque chose de partagé.
Il faut toutefois reconnaître que la température n’est pas la même. Nous faisons tout à l’envers de la France. Nous avons eu froid en Irlande pendant la canicule et, maintenant, en automne, il fait une température agréable même les jours de temps maussade.
































Nous avons fait relâche au mouillage au fond de la Ria de Pontevedra, devant Combarro. 








Combarro est un village ancien, avec des ruelles étroites entre des maisons de granit. 




Ce qui le caractérise, ce sont ces « Horreos », construction en forme de cahutes sur pilotis, en granit, posées sur de courtes colonnes, et ornées le plus souvent d’une croix. De loin, on dirait des catafalques alignés le long de la côte. 
Mais il n’en est rien.


Ce sont des greniers pour faire sècher et conserver les céréales, à l’abri du mauvais temps et des rongeurs. Ce qui est curieux, à nos yeux, c’est que ces constructions sont en premier rang de bord de mer, cachant le plus souvent un paysage bien joli aux yeux des habitants. Nous n’avons pas d’explication.



















Le dimanche, sur la place un groupe d’adulte et un groupe d’enfants présentaient une démonstration de danses brésiliennes.














Puis nous sommes repartis vers le Portugal, pour visiter Lisbonne.




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