lundi 3 août 2015

L'Irlande en été, juillet 2015











L’Irlande est un bien beau pays.




















Dominique nous a rejoints pour explorer
ses jolis recoins



















Reste que son climat est difficile. Des dépressions plus ou moins creuses sont passées sur l’Irlande quasi quotidiennement tout au long du mois de juillet. Force 6, force 7, force 8, force 9…












 jamais plus de 2 jours d’affilée de temps agréable. 






     

          La canicule, qu’y disaient…














Heureusement que la côte est truffée de ports naturels et de mouillages parfaitement abrités, qui sont de plus pleins de charme.


Cork est très fière de son Yacht Club, qui date de 1720, "le plus ancien du monde". La bière irlandaise y est savoureuse, dans un cadre cossu. Il faut goûter la Smithwicks, mais surtout ne pas prononcer le « th » des anglais, ni le « w », et adoucir le T, ce qui donne à peu près « Smidicks »
Le Drake’s Pool, dans la rivière de Crosshaven a permis au corsaire Drake de se protéger, en plus du mauvais temps, des Espagnols qui le poursuivaient…










                                                                  







 Aujourd’hui, en plus de nombreux bateaux,  il abrite un héron…







             Kinsale est colorée,











les pubs sont très conviviaux.
Le public participe, chante et rit, tous âges mélangés.

 






           La Guiness est reine.





L’Ecole de Voile est particulièrement dynamique et beaucoup de jeunes sont sur des dériveurs.







Crookhaven est un abri parfait, pour tous les temps.





 Le petit bateau rouge qui s’en va, c’est Andy Lane, très sympathique participant du Jester Trophy.


Les Irlandais semblent cool et sont très accueillants. Le père du patron du O’Sullivans Bar  a sorti sa voiture pour nous conduire visiter Mizen Head. Et, le lendemain, au retour de pêche, il nous a déposé 3 maquereaux, en disant : « cadeau ! ». Il s’est excusé de ne pas avoir de crabe car la mer était trop mauvaise pour relever les casiers et est reparti avant que nous ayons eu le temps de réagir.







MizenHead est  la « Pointe du Raz » irlandaise. Le paysage est impressionnant.
Elle est située face au célèbre phare du Fastnet, sur son rocher, qui sert de marque de course. Si les coureurs savaient le charme des paysages, des petits ports et des mouillages alentour et des pubs, certains renonceraient à leur course !

















Il y a aussi de belles journées, ponctuées  de belles rencontres, avec les mouettes, les  dauphins, les fous de Bassan













Nous avons tourné Mizen Head par la mer, mais à bonne distance pour s’écarter du courant et des vagues courtes et creuses qu’il entraine, et nous sommes entrés dans la Baie de Bantry.
Là, au mouillage de l’île de Bear, appelée aussi Bere, nous nous sommes aperçus que l’hélice avait perdu une de ses trois pales : inutilisable !











Petit louvoyage dans le chenal de l’île pour rejoindre le port de Castletownbere. Heureusement que notre Sésame sait remonter au vent. Mouillage à la voile dans le port, puis échouage pour réparation.



Castletownbere est un grand port de pêche. Des grands chalutiers de diverses nationalités viennent décharger à la criée qui expédie les produits de la mer dans le monde entier. Est-ce bien raisonnable du point de vue de l’énergie et de la ressource ?






     Face aux chalutiers, même pas peur !







Et ce n’est pas rien d’aller sur Internet dans un port de pêche !
 Reste que l’accueil et le savoir vivre sont bien agréables. Les chalutiers de toute taille respectent les limites de vitesse dès l’entrée du port pour ne pas faire de vagues ; les pêcheurs saluent les plaisanciers ; et la personne que vous voyez là prendre les amarres pour aider à accoster est le Capitaine du Port. Verrait-on ça ailleurs ?





Grâce à Internet et tél portable, une hélice nous est livrée en 48 H du Danemark.







Christian nous a rejoints pour visiter la baie de Bantry. Au fond, le site de Glenfariff est idyllique, tant par les couleurs que par la végétation – on l’appelle « le jardin d’Eden de l’Irlande » et sur l’île d’Illnaculen appelée aussi Garinish, a été créé un jardin exotique.











 Les phoques se prélassent sur les rochers. Les oiseaux sont nombreux, ici des guillemots, sans compter les moules à volonté. Cultivées dans la baie, elles essaiment sur tous les rochers.






Devant la perspective des dépressions creuses qui arrivent et du mauvais temps prévu pour 5 jours, nous repartons vers la Bretagne le jeudi 30 juillet.








Et tant qu’à faire d’être un vieux loup de mer, autant en avoir l’air !