mercredi 9 décembre 2015

Lanzarote novembre 2015


Nous sommes repartis du Portugal vers les Canaries par un temps moyen, avec des calmes et des grains ( jusqu’à 39 nœuds de vent, pendant peu de temps ) . A partir de la latitude de Casablanca, la météo s’adoucit nettement et réserve  moins souvent des surprises.







 Nous sommes arrivés en vue de Lanzarote au petit matin, avec un bien bel éclairage.









Les falaises noires au Nord-ouest de Lanzarote









Face à Lanzarote, qui est l’île Canarie la plus au nord, se trouve une petite île encore plus sauvage, Graciosa. Pour nous, c’est un peu la « Serk » des Canaries : peu d’habitants, pas de voitures, et de superbes paysages. Le béton n’a pas fleuri comme sur Gran Canaria et Tenerife.





Graciosa a aussi le meilleur mouillage de toutes les Canaries, à Playa Francesa.

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Le soleil se couche ici aussi tous les jours, mais,  à cette époque, environ 2 heures plus tard qu’en France. Non, ce n'est pas le volcan qui s'est réveillé !


Lanzarote et Graciosa  sont vraiment des îles à visiter, mais elles sont aussi les plus sèches des Canaries. Le paysage de Graciosa est animé par ses petits volcans, éteints et des grandes étendues minérales. On y entend fort peu de moteurs ou autres bruits de la « civilisation » et, dans ce contexte, il est difficile d’être stressé.  Le port de Graciosa, Caleta del Sebo, est une petite ville couleur locale typique, avec ses petites maisons blanches, ses rues en terre et ses palmiers











































Il y a aussi quelques petits jardins où quelques plantes arrivent à pousser.












Seule une « Hamburgereria » diffuse du wifi sur la place et nous avons pu écouter Emilien jouer en direct sur France Inter. Soirée un peu surréaliste sous ce palmier, d’autant plus que c’était match de foot et que le café était plein de supporters devant la télé et, bien sûr, quand on s’éloigne, le  Wifi ne fonctionne plus.







Nos mouillages ont été interrompus par la mort du guindeau, qui permet de remonter l’ancre. Une vis du support de moteur s’est desserrée – je ne sais pourquoi, je suppose qu’on avait dû la serrer mal, aurait dit Brassens - et le support a cassé. C’est un modèle qui ne se fait plus et il a fallu commander un guindeau neuf à Arrecife, la capitale de Lanzarote. De même le pilote électrique acheté en septembre est tombé en panne car il a pris l’eau, alors qu’il est sensé être étanche. 



En attendant commande et réparation, nous sommes rentrés en France 10 jours pour voir nos enfants et nos parents. Nous avons également pris le temps de gruter le bateau pour le nettoyer et remettre une couche de peinture antifouling.





Arrecife est une ville sympa et animée, où ne trône qu’un unique immeuble !




























Nous avons pu également louer une voiture pour nous rendre au volcan de Timanfaya,qui a été en éruption pendant 6 ans de 1730 à 1736, et dont les coulées ont touché un quart de la surface de l’île de Lanzarote. Comme il ne pleut quasiment pas, il n’y a pas d’érosion et les paysages sont grandioses et souvent lunaires. Seulement depuis peu, un début de présence végétale se manifeste et gagne très lentement du terrain.









Il y a des cheminées naturelles. Quand on jette une gerbe, elle s’enflamme spontanément, et l’on fait la cuisine à la chaleur du volcan. En hommage au Petit Prince, Nicole a ramoné son volcan



















Ici le cratère d’El Golfo
 s’est effondré au bord de la mer, créant un paysage exceptionnel








Une activité toute indiquée sur cette île est les marais salants.











Puis nous sommes allés voir l’ancienne capitale, Teguise, où des batiments datent du 15 ème siècle et où émane un charme particulier. 















Ce charme a sans doute été renforcé par un groupe de musiciens qui jouaient au café de la place. Ambiance chaude et conviviale, le gamin assurait les percussions. Des femmes et des couples se mettaient à danser, tout le monde avait le sourire.


Un des musiciens joue d’un instrument typique des Canaries, une petite guitare au son aigu, qui s’entend de loin et qui s’appelle un Timbre.


Puis nous sommes allés visiter la maison de César Manrique, artiste peintre et sculpteur mort il y a quelques années, et qui a marqué l’histoire de l’île. D’une part, on croise ses œuvres un peu partout, par exemple au centre des ronds-points, mais, de plus, il a été conseiller politique du gouvernement de l’île, et a obtenu qu’elle ne soit pas défigurée par le béton et le macadam. Jusqu’à présent, le tourisme a été développé avec mesure et dans le respect de l’environnement. Toutefois, nous qui avons visité Lanzarote il y a 15 ans, avons l’impression que depuis sa mort, les bétonneurs sont lâchés…
Lanzarote mérite néanmoins largement la visite.









On y trouve quelques puits













         Quelques champs
























Et nous avons aussi eu l’occasion de faire une excursion en sous-marin, et d’admirer moulte poissons.


























Notre belle escale se termine par une belle soirée avec Diego, Magdalena, Adriana, Aurora, Jean-Baptiste, Dimitri et son ami, mélangeant l'Espagne, la France, l'Italie, l'Allemagne, le Chili, sans oublier le Japon... 



   




























                                                                               Mais la musique est internationale !