Le paradoxe de notre nouvelle vie : à vivre lentement,
le temps passe de plus en plus vite. Il faut nous secouer pour un nouveau
chapitre du blog !
La Martinique et les Antilles, encore un bien beau
pays !
Une bananeraie
Il reste un peu de canne à sucre pour distiller le rhum
L’arbre des voyageurs
Pousser dans les alizés …
Mais tout n’est pas que confort :
le pays est très accidenté et
les pentes sont fort raides
Les grains sont conséquents !
Et il faut se méfier d’un arbre très courant, y compris sur
les plages, le mancellinier, dont la toxicité peut être mortelle. La sève, les
feuilles et les fruits qui ressemblent à de petites pommes, sont vraiment
dangereux. Ne pas s’abriter sous l’arbre en cas de pluie ! Les indiens
caraïbes les utilisaient pour empoisonner leurs flêches.
Nous avons eu la grande chance d’être accueillis par
Marie-Madeleine, l’amie de notre amie Dominique et par sa fille Livia
Leur maison
La vue du balcon, vers le Havre du Robert et la presqu’île
de la Caravelle
Elles nous ont fait découvrir beaucoup plus que les lieux
touristiques classiques.
La plage de l’anse Cosmy, sur la côte Est, Atlantique, quasiment
inconnue des touristes
L’anse Figuier, sur la côte ouest, Caraïbe, est plus
touristique, mais pas mal non
plus ! Et les fonds y sont très poissonneux.
Marie –Madeleine, Livia et Dominique sont venues passer un
dimanche sur le bateau
Nous avons été invités à l’anniversaire de Marie-Madeleine
et avons pu rencontrer et échanger avec ses amis martiniquais, sur le présent
et le passé.
Livia est particulièrement douée pour la danse
La société
martiniquaise est encore très marquée par la couleur de peau, par le colonialisme et l’esclavage. L’esclavage,
rétabli par Napoléon, a été aboli définitivement seulement au milieu du 19ème
siècle. Il est à noter que les blancs ont été indemnisés pour la perte de leurs
esclaves, mais que les noirs ont été libérés sans aucune réparation, et sans la
propriété des terres …
En Martinique, pour favoriser l’égalité
sociale, les collégiens et lycéens sont en uniformes… et ne semblent pas en
souffrir !
Nous sommes allés à Fort de France.
Nous avons eu la chance d’être là à l’époque du carnaval. Il a lieu bien sûr à Fort de France, mais aussi dans chaque ville, et nous avons pu constater combien l’ensemble de la population martiniquaise se sent concernée. Beaucoup se déhanchent facilement !
Ballade à pied au Piton Crève-Coeur, d'où l'on domine la côte sud.
Ici, la Baie des Anglais.
Ici, la Baie des Anglais.
Superbe vue sur le Cul de Sac du Marin. On y aperçoit notre
bateau.
Ballade à pied à la pointe du Vauquelin, sur la côte Est,
atlantique.
Retrouvailles
avec nos amis calvadosiens qui avaient loué un grand catamaran pour une
croisière aux Grenadines.
Nous les avons retrouvés pour une journée aux Tobago Cays
et partager la langouste grillée…
Les Grenadines méritent vraiment leur réputation
paradisiaque.Les Tobago Cays sont un immense mouillage protégé par une
barrière de corail en « fer à cheval ». Abrité, le mouillage
accueille les bateaux de passage et les charters, sans pour autant gêner les
tortues qui ont élu domicile sur l’île de Barradal.
Les Kits surfs sont alimentés par les alizés
Bequia
Les Grenadines se répartissent en 3 états indépendants, qui
nécessitent chacun une clearence d’entrée et une de sortie. La douane et
l’Immigration sont des bureaux importants. Il vaut mieux avoir les bons tampons
sur son passeport !
En Martinique, les choses se passent parfois de façon moins
bureaucratique, et la clearence se fait
directement sur ordinateur.
On peut la faire à Ste Anne.
En accord avec cette nature magnifique, nous utilisons un
moteur d’annexe électrique, rechargé par un panneau solaire, et, quand le soleil
brille à la bonne heure et que nous avons le courage, nous sortons le four
solaire pour cuire le repas !
Quelques ombres au tableau idyllique tout de même. Le moteur
a pris l’eau dans la grande houle de l’Atlantique. Après être reparti, la pompe
à injection a cassé. 1 mois pour faire venir des pièces de métropole, 1 mois et
demi pour certaines… Et puis une
mauvaise infection à la jambe qui a obligé Jean-Luc à consommer des antibiotiques
à forte dose, au milieu du paradis de la nature…
Mais du temps pour lire, contempler, méditer… et ce n’est
pas la nomination du nouveau gouvernement qui va nous faire regretter d’être loin !
Bien sûr, nous avons vu beaucoup de beaux bateaux, de tous
les genres et toutes les tailles…
Mais
les bateaux-pays gardent un charme et une élégance particulière
et les
courses de yoles sont très populaires ici. Le bateau est très simple. Le
gouvernail est un aviron. Il est surtoilé, non lesté, et c’est l’équipage,
nombreux, qui assure l’équilibre.
Cela peut rater… mais ça marche fort le plus souvent !